PRINCIPE 2:  si deux choses existent, alors elles sont différentes.

Mots clés : différenciation, limites, et aussi cadre, loi, tiers...

Version courte

Ainsi, personne ne peut sentir, penser, choisir, agir comme nous. C'est une invitation à décider et à exprimer ce qui semble juste pour soi. Cela signifie aussi qu'il est vain d'attendre d'être deviné, compris de l'autre et qu'il est délicat de penser, vouloir, décider pour l'autre.

 

Version longue

Il s'ensuit que je suis différent de l'autre: je ne ressens pas, je ne pense pas, je n'ai pas les mêmes désirs ni les mêmes possibilités que l'autre. Je n'agis donc pas comme lui et lui n'agit pas comme je l'aurais fait.

Décide incite donc:

- d'une part, à décider par et pour moi-même et à laisser l'autre décider pour lui-même 

- d'autre part, à connaitre et à assumer mes limites, à oser révéler la différence en osant se montrer frustrant.

Ce principe est particulièrement utile pour les mouvements internes : si nous avons le courage de faire face à nos doutes et à notre ambivalence, notre relation au monde devient plus juste: notre vision se clarifie, notre action est plus directe et plus efficace.

Ce principe n'implique pas ni une attitude tranchante du genre : "C'est comme ça et il n'y a pas à en discuter", ni une attitude exigeante du genre: "Puisque j'ai osé exprimer mon besoin, je dois être satisfait". Décider, n'est pas exiger.

LE PRINCIPE 2

est une invitation à décider par soi-même.